Tbilissi a été un gros coup de cœur alors que, pourtant, je ne suis pas du tout une citadine dans l’âme ! Je ne saurais réellement dire pourquoi, mais j’ai tout de suite su que j’allais adorer cette ville car dès que j’y suis arrivée, je m’y suis sentie bien.

En effet, Tbilissi offre une réelle douceur de vivre et compte de nombreux quartiers, très différents, avec chacun une ambiance particulière, si bien qu’on pourrait se croire, par moment, dans des petits villages.
Alors oui, la ville est touristique, il y a de grands buildings, des grandes enseignes (entre autres des Mc Donalds, Dunkin Donuts, qu’il n’y avait pas à Erevan en Arménie) et de grandes avenues… mais dès qu’on s’enfonce dans les petites ruelles, on ressent vraiment cette ambiance de village et on découvre différentes facettes de la capitale.

J’ai adoré les nombreuses influences que l’on retrouve au gré de ses balades dans les différents quartiers : des petites ruelles pentues du quartier des bains publics (aux influences orientales) au quartier allemand (avec ses maisons bien proprettes et carrées) en passant par les quartiers aux ambiances beaucoup plus locales avec leurs rues bien raides, leurs maisons tordues et les vieux balcons, ou vérandas, en bois !

J’ai été de passage à deux reprises dans la capitale : à mon arrivée en Géorgie depuis l’Arménie et avant mon retour pour la France. Au total, j’ai séjourné 5 petites journées à Tbilissi : 2,5 jours à découvrir et sillonner la capitale dans tous les sens et 2,5 jours pour visiter les alentours (lire mon article dédié).

Visite de Tbilissi

Le meilleur moyen de découvrir Tbilissi, c’est de flâner, à pied, dans les différents quartiers afin de s’imprégner des différentes ambiances. Alors oui, il y a forcément des incontournables à ne pas manquer (que je vais vous détailler ci-dessous) mais, le mieux reste de se balader à pied… car attention, vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur de jolies petites trouvailles au coin d’une rue !

Un petit détail important avant de vous lancer à la découverte de Tbilissi : lors de vos premières heures dans la ville, vous vous demanderez peut-être comment font les Géorgiens pour traverser certaines grandes avenues où les passages piétons sont inexistants ?! Un vrai réseau de passages souterrains a été pensé et construit au niveau des grands boulevards et des immenses places de la capitale.
Au début, cela nécessite un vrai bon sens de l’orientation mais on s’y fait plutôt vite… à part quand il faut faire plusieurs centaines de mètres pour trouver un passage souterrain pour traverser !

Le quartier des bains chauds & la vieille ville

Egalement appelé “Sulphur Bath” ou “Abanothubani”, le quartier des bains chauds est considéré comme le quartier historique de Tbilissi, le plus beau mais aussi le plus touristique. Je vous conseille d’y venir avant 9h, pour être au calme par ici !
On comprend tout de suite d’où lui vient son nom : le quartier est littéralement construit sur des sources d’eaux chaudes sulfureuses. Si bien que de nombreux thermes proposent des bains chauds, publics ou privés.

Si vous avez le temps, je vous le conseille car c’est apparemment à tester : un vrai bain dans la culture locale !!

C’est le premier quartier que je voulais absolument découvrir dès mon arrivée dans la capitale, notamment pour l’Orbeliani Bathhouse, la plus belle façade du quartier, qui rappelle les devantures en mosaïque des mosquées iraniennes. Et détrompez-vous, ce n’est en rien un lieu de culte. A l’intérieur, on y trouve ni plus ni moins que… des thermes avec des bains chauds ! J’ai trouvé ce bâtiment tellement incroyable que j’y suis retournée à différents moments de la journée : le matin, l’après-midi et la nuit !

Depuis le bas du quartier, ne manquez pas de longer la rivière et ses petits ponts pour vous enfoncer dans une sorte de petit canyon : au fond se cache une cascade… oui, oui ! Une cascade d’une vingtaine de mètres en plein Tbilissi !

Cet endroit n’est pas très facile à trouver et j’avoue que je suis tombée dessus un peu par hasard. Pour y aller facilement, lorsque vous êtes face de l’Orbeliani Bathhouse, empruntez le petit pont sur la gauche et remontez la rivière à droite en passant devant le Café Leghvi.

Je suis partie explorer le quartier de l’autre côté du canyon : je voulais prendre de la hauteur et j’espérais pouvoir trouver un point de vue sur la vieille ville. Et j’ai réussi à trouver, toujours un peu par hasard, un spot super cool avec une vue de folie sur le quartier des bains chauds et la forteresse de Narikala. Il faut s’engager dans une rue (à l’époque en construction) puis grimper au-dessus d’un terrain vague… le jeu en vaut clairement la chandelle !

La vieille ville s’étend autour des bains chauds, sur les hauteurs entre la forteresse de Narikala et le pont Metekhi. C’est très agréable de s’y promener (même si ça monte et ça descend pas mal !) et le mieux est de se perdre dans le dédale de ruelles et d’escaliers au gré de ses envies. Les vieilles maisons arborent presque toutes de jolies terrasses en bois coloré et on peut même y découvrir des petites églises cachées qui surplombent la ville.

Je suis tombée par hasard, un dimanche matin, sur la petite église arménienne de Kldisubani Church of Saint George. J’ai passé plus de 30 minutes à écouter et regarder la messe. Il y avait seulement une dizaine de fidèles mais c’était un moment magique, plein de sérénité et de bonnes ondes. J’ai tellement aimé les messes orthodoxes : les chants sont envoûtants, les églises sont beaucoup moins austères que les nôtres avec leurs peintures colorées et les habits du pope sont également beaucoup plus gais que les habits de nos prêtres catholiques… et c’est vraiment beau de voir des gens aussi croyants. Le seul détail un peu « sexiste » est que les femmes doivent avoir la tête couverte par un foulard mais surtout qu’elles n’ont pas le droit de rentrer en pantalon… elles doivent porter une jupe par-dessus !

La forteresse de Narikala

La forteresse de Narikala surplombe la vieille ville, vous ne pourrez pas la rater ! Aujourd’hui en ruines, elle date du IVe siècle. C’est pour moi LA plus belle vue sur Tbilissi, les toits de la capitale, la vieille ville, les buildings et la rivière. C’est vraiment magnifique de venir en fin de journée pour admirer le soleil se coucher tandis que la ville s’illumine.

J’y suis allée tous les soirs de mon séjour à Tbilissi, c’est-à-dire trois fois ! Et j’y ai souvent passé plusieurs heures, du coucher du soleil à la nuit noire, lorsque toute la ville brille de mille feux.

Dans la partie inférieure de la forteresse se trouve l’église Saint Nicolas. Pour accéder à la partie supérieure, il faut emprunter un des petits sentiers qui grimpent au-dessus de l’église (attention ils peuvent être glissants et certains amènent à escalader par moment les murs !)
Les plus motivés y monteront à pied, par les nombreux escaliers de la vieille ville mais si comme moi, vous y allez à plusieurs reprises, je vous conseille de tester, au moins une fois, le télécabine.

Le départ se fait de l’autre côté de la rivière, dans le Rike Park, à côté du gros rond-point Europa Square. Le prix est de 2,5 GEL pour un aller simple et 5 GEL l’aller-retour. Personnellement, je n’ai toujours fait qu’un aller simple car je suis redescendue à pied.

Lorsque vous êtes à la forteresse, ne manquez pas de faire un petit détour pour aller voir la “Mother of Georgia” qui veille sur la ville. Il s’agit d’une grande statue argentée représentant une femme tenant un bol de vin dans une main et une épée dans l’autre. Ce n’est pas exceptionnel mais la vue est sympa et quitte à être en haut, autant aller voir ça !

panorama vue sur Tbilissi depuis forteresse de Narikala
Forteresse Narikala coucher du soleil

Le centre “touristique” de Tbilissi

Ce quartier accueille la grande majorité des auberges, hôtels et restaurants et s’étend du pont de la Paix au pont Nikoloz Baratashvili (avec ses jolies sculptures) et du quartier des bains chauds à la place de la Liberté (Freedom Square). Il est très agréable de se promener rue Kote Abkhazi, une jolie rue pavée, tôt le matin quand tout est calme, avant que les restaurants et boutiques de vêtements ou souvenirs locaux ouvrent leurs boutiques. Cette rue est en quelque sorte le point de repère central du quartier, au milieu de toutes les petites ruelles. N’hésitez pas à aller vous perdre dans le dédale des petites rues bordées de vieilles bâtisses et de flâner au gré de vos envies.

Près de la rivière Koura, on trouve de nombreuses petites rues piétonnes. Il s’y cache, entre les restaurants et vendeurs de tableaux, la Tour de l’Horloge avec son architecture étonnante, telle une œuvre de Gaudí. Si vous passez devant à heure pile, vous pourrez assister à une petite animation avec des marionnettes.

A quelques pas de là, vous pourrez découvrir la Basilique d’Antchiskhati en contrebas de la petite rue Shavteli, très mignonne au passage.

D’autres jolies églises se cachent dans le quartier : la cathédrale Sioni, l’église Tbilisi’s Jvari’s Mama’s et l’église Saint-Georges de Tbilissi.

Le pont de la Paix

Avec sa forme futuriste, c’est l’un des emblèmes modernes de la ville. Inauguré en 2010, il est le pont le plus récent de la ville. Lorsque vous prenez le télécabine pour monter à Narikala ou depuis la forteresse, vous ne pourrez pas le manquer. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé ce contraste entre la vieille ville et ce pont ultra-moderne.
Mais le plus sympa est de se promener dessus pour rejoindre les quartiers de l’autre côté de la rivière. Et, ne manquez pas d’y retourner le soir, lorsque le pont s’illumine de milliers de lumières rouges et blanches qui dansent sur la structure.

De l’autre côté de la rivière

L’autre rive permet de faire de jolies découvertes également. On y accède par le pont de la Paix ou le pont de Metekhi ou en empruntant le métro jusqu’à la station Avlabari.
Le pont de Metekhi offre une jolie vue sur le pont de la Paix et la forteresse de Narikala et débouche sur l’église de Metekhi (juste au bout du pont). Celle-ci est située au bord d’une petite falaise rocheuse de l’autre côté de la rivière Koura. Faites un petit tour pour la visiter et découvrir ses jolis jardins avec, à la clé, un beau point de vue sur la vieille ville.
Il est très sympa de se balader dans le quartier derrière l’église (Metekhi Rise et les autres petites rues) où on découvre de jolies maisons aux verandas en bois.

Si vous continuez à vous enfoncer dans le quartier, vous arriverez près de la station de métro Avlabari puis de la Cathédrale de la Trinité de Tbilissi. Les petites rues pour s’y rendre permettent de découvrir un quartier vivant avec de nombreux petits commerces d’alimentation et stands de rue.

La Cathédrale de la Trinité de Tbilissi, c’est un peu le Montmartre de Paris ! Située sur une petite colline, on ne peut pas rater cette imposante construction avec son toit doré. En fin de journée, les murs en pierre de la cathédrale se parent d’une belle couleur orange et le toit reflète les derniers rayons du soleil. J’ai beaucoup aimé m’y balader (j’y suis même venue 2 fois) car le lieu est paisaible et très calme. L’intérieur est joli mais, pour moi, un peu trop moderne (elle a été construite en 2004) et trop grand ! Depuis le parvis, il y a une très belle vue sur les collines de Tbilissi.

Lorsqu’on quitte la cathédrale par les escaliers qui montent au parvis, on arrive dans un quartier où les maisons ne sont pas de toute jeunesse, avec de nombreuses vieilles vérandas en bois vitrées. De là, on peut rejoindre le pont de la Paix et le Rike Park, avec sa construction futuriste, une curiosité plus qu’originale : deux gros tuyaux tout en verre et en métal comme sortant de terre. A l’intérieur, un complexe culturel !

Rustaveli Avenue & le marché aux puces

Cette belle et grande avenue s’étend de la place de la Liberté (Freedom Square) au Rose Revolution Square. C’est en quelque sorte, les Champs Elysées de Tbilissi avec ses théâtres, son opéra, ses galeries d’art, ses boutiques de luxe… Le début de l’avenue n’est pas forcément le plus beau mais continuez un peu plus loin !

Le long de cette longue avenue, on découvre l’église Saint Georges de Kachvéti, très jolie avec ses magnifiques peintures colorées et dorées au plafond.

J’ai eu la chance de la découvrir un jour de mariage. C’est vraiment différent de chez nous, avec de nombreux rituels tout au long de la cérémonie comme tourner 3 fois autour de l’estrade, embrasser une couronne et un portrait de Dieu… Détail très bizarre : les touristes et les fidèles continuent de se balader dans l’église comme si de rien n’était. Et il y a même les prochains mariés qui attendent que le mariage précédent se termine !

Si vous êtes dans les parages, pensez à faire un petit détour jusqu’au marché aux puces de Dry Bridge qui prend place en extérieur dans un petit parc près de la rivière. On y trouve de nombreux objets typiques de la culture géorgienne et c’est très sympa de déambuler entre les différents étales. On y trouve le coin des peintures, des vieilleries en tout genre et on croise de nombreux hommes installés à jouer aux cartes ou aux échecs. Même si vous n’achetez rien, c’est vraiment à faire et à voir ! Et qui sait, vous trouverez peut-être des souvenirs à ramener (comme des cafetières turques, des peintures, des tapis…)

Le quartier de Vera

Le quartier de Vera est un quartier plus résidentiel mais pour autant charmant : on y découvre des petites rues en pente bordées d’arbres, des vieux bâtiments, des cafés, des petites échoppes alimentaires...

Si vous avez fait le chemin jusqu’à Vera, n’oubliez pas d’aller jeter un coup d’œil au monastère Lurji (ou Blue Monastery). Il se trouve juste à l’entrée du Vera Park.
C’est un endroit très calme et on y trouve même quelques oliviers qui apportent un charme certain à ce petit monastère au toit bleu. Si vous levez les yeux au ciel, vous remarquerez deux dômes argentés, à la forme russe. L’intérieur du monastère est très mignon également.

Marjanishvili, le quartier allemand

On accède à ce quartier par la station de métro du même nom… facile : Marjanishvili.
Ce quartier ne ressemble en rien aux autres quartiers dont je vous ai parlé jusqu’ici. A Marjanishvili, les rues sont bien droites, les bâtiments du XIXe siècle sont bien propres et carrés… certains pourraient même y trouver une ressemblance avec la rue principale de Disney Land !

L’avenue principale du quartier est Davit Aghmashenebeli. Une partie de l’avenue est piétonne et accueille de nombreux restaurants et cafés aux terrasses colorées où les serveurs tentent de rabattre les passants. La rue est très jolie mais je n’aime vraiment pas ce côté attrape-touriste.

Heureusement, il y a d’autres rues très mignonnes tout autour, je vous conseille donc de vous y promener.

Central Bazar, le plus gros marché de Tbilissi

Cet énorme marché s’installe tous les jours autour de la gare ferroviaire centrale (Métro Station Square). La vente en gros se fait dans un immense bâtiment en intérieur (c’est le plus intéressant à découvrir) et les vendeurs au détail prennent place dans les rues autour.

Si vous aimez les marchés, ici vous serez gâtés, surtout qu’il n’y a aucun touriste !

Le cadre n’est pas dingue mais la gentillesse des locaux et les étales colorés feront le reste ! Vous serez donc accueillis les bras grands ouverts par les géorgiens. Ils n’arrêtaient pas de me demander de les prendre en photos et voulaient même poser avec moi… de belles rencontres à la clé. Je repars même avec des provisions offertes gratuitement par les vendeurs (des pommes, des noix…)

Comme dans tous les grands marchés, il y a différentes zones : les fruits et légumes, les épices, la viande, le poisson, les babioles… on y trouve de tout, sans oublier les stands de fruits secs et churchkhela. Ici, vous pourrez faire vos achats à ramener en France et faire goûter à vos proches cette spécialité locale quelque peu intrigante.
Prenez le temps de flâner dans chacun des espaces, je peux vous garantir que vous ne serez pas déçus.

Conseils pratiques

Où dormir à Tbilissi ?

Si vous ne séjournez pas plusieurs semaines à Tbilissi, je vous conseille de prendre un logement dans l’hyper-centre de la capitale (entre la Place de la Liberté, Narikala et la rivière Koura).
J’ai été de passage à deux reprises dans la capitale et j’ai donc pu tester deux auberges de jeunesse différentes (comptez 10-12 GEL (~3-4 €) pour une nuit en auberge sans petit-déjeuner) :

  • Fouches’ Hostel : grande auberge de jeunesse située en plein centre, dans une petite ruelle au calme. Les dortoirs sont très spacieux mais il n’y a qu’une seule salle de bain pour une quinzaine de lits. J’étais dans le dortoir au dernier étage, plutôt calme, mais je ne pense pas que ça le soit autant aux étages plus bas.
  • Tbilisi Art Gate Hostel : petite auberge de jeunesse située également au centre mais un peu plus loin des restaurants (5 minutes à pied) que la première. Les dortoirs sont petits mais confortables et le lieu peut vite être bruyant car il n’y a qu’un couloir qui dessert les différentes chambres et les terrasses sont côté route. Il y a plusieurs douches, donc pas de problème d’attente.

Où manger à Tbilissi ?

Comme dans toute capitale, ce ne sont pas les restaurants qui manquent ! Ici, vous pourrez manger n’importe quelle sorte de cuisine du monde à n’importe quel prix et à n’importe quelle heure ! Voici les différents restaurants que j’ai testés :

  • Pasanauri (centre) : une adresse que j’ai adorée, si bien que j’y suis retournée deux fois (lors de mes derniers jours en Géorgie). Il y a au total 4 restaurants Pasanauri à Tbilissi. J’ai testé celui de l’avenue Leonidze, à quelques mètres de la place de la Liberté. La petite terrasse extérieure est agréable et il y a plusieurs salles à l’intérieur. La carte est variée et permet de déguster de nombreuses spécialités locales à base de noix, aubergine ou viande. Un régal pour les papilles et les yeux… mais aussi pour le portefeuille, car les prix sont relativement abordables ! Comptez 30 à 45 GEL (entre 10 et 15 €).
  • Khinkali House on Rustaveli (Rose Revolution Square) : si vous voulez goûter l’une des spécialités géorgiennes, les Khinkalis, vous êtes ici au bon endroit. Ce sont des sortes de raviolis vapeurs fourrés. La carte permet de tester différentes saveurs de Khinkalis (champignons, fromage, pomme de terre, viande…) mais il y a également d’autres spécialités géorgiennes. J’ai payé seulement 13 GEL (~4 €) pour 3 sortes de Khinkalis et une assiette de badrijani (lamelles d’aubergines fourrées à la purée de noix). Par contre, le lieu n’est pas très chaleureux et il faut marcher un petit peu pour s’y rendre (ou prendre le métro).
  • Kafe Leila (centre) : petite adresse dans une rue piétonne du centre touristique, face à une petite église. L’intérieur offre une décoration très rococo (on aime ou on n’aime pas) mais la terrasse mettra tout le monde d’accord ! Les plats sont pour la plupart végétariens et bons mais les prix sont assez élevés.
  • Sulico Wine Bar (Vera) : cette petite adresse est très mignonne. Sa terrasse en contrebas de la rue est très agréable. J’y suis allée un midi et j’étais littéralement la seule cliente ici. C’était très calme (ce n’est pas pour me déplaire) mais je pense qu’en fin de journée, ce lieu est bondé ! Ici, en plus de manger, il est possible de déguster l’un des nombreux vins géorgiens. Côté nourriture, la carte est plutôt alléchante mais les prix sont plutôt chers pour des portions vraiment petites.

Se déplacer dans Tbilissi

La ville est certes très grande mais la plupart des lieux à découvrir ou à visiter sont accessibles à pied en moins de 30 minutes en général.
Tbilissi possède 2 lignes de métro qui permettent de gagner du temps. Le réseau de bus est également très étendu mais il vaut mieux être sûr de la ligne à prendre.

Visualiser le plan du métro

Un trajet en bus ou en métro coûte 0,5 GEL. Pour le métro, vous serez obligés d’acheter la carte Metromoney (2 GEL) qu’il faudra recharger. Pour les bus, le trajet peut être payé directement à l’intérieur (mieux vaut avoir l’appoint en pièces de monnaie).

Pour vous déplacer dans les alentours de Tbilissi, lire mon article dédié.

Venir à / partir de Tbilissi

La solution la plus économique pour rejoindre l’aéroport depuis le centre-ville est de prendre le bus numéro 37 de couleur bleue. Passage toutes les 15 à 20 minutes de 7h à 23h (mais fonctionne également la nuit).
Pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport, montez dans le bus devant le hall des départs et descendez Place de la Liberté (le plus central si vous séjournez dans le cœur de Tbilissi).

Le trajet coûte 0,50 GEL. Attention, faites du change à l’aéroport car la machine n’accepte pas les billets. Si vous restez quelques jours dans la capitale, je vous conseille d’acheter la carte magnétique rechargeable Metromoney (2 GEL) qui vous permettra ensuite de prendre le métro.

En taxi, comptez au minimum 30 GEL (~9 €) pour relier l’aéroport au centre de Tbilissi.

Pour rejoindre les autres villes de Géorgie, je vous conseille de vous reporter à mes articles sur chacune des destinations :

Mon avis sur Tbilissi

J’ai réellement adoré Tbilissi, une capitale vivante et riche en histoire. La Géorgie ayant une place centrale au milieu de pays comme la Russie, la Turquie, l’Iran… on retrouve dans chaque quartier de la capitale une ambiance particulière reflétant ces diverses influences.
Alors que j’ai plutôt tendance à fuir les grandes villes en voyage, je dois dire que j’ai tellement aimé cette ville que j’aurais pu rester encore quelques jours de plus dans la capitale.
Et si vous avez un peu de temps, n’oubliez pas de découvrir les alentours de Tbilissi, qui recèlent de jolis trésors.

tbilissi et narikala de nuit by night

Voyage réalisé début octobre 2019