Ce trek qui relie la petite ville de Mestia au village médiéval d’Ushguli (classé à l’UNESCO) est le trek le plus connu de Géorgie mais aussi l’un des plus beaux. S’il y a bien un trek à faire, c’est celui‑ci !
Une nature préservée, des villages médiévaux typiques, de magnifiques vallées alpines et des panoramas époustouflants, c’est ce que vous réserve ce trek de 4 jours reliant Mestia à Ushguli. Même après un mois au Népal et 5 semaines en Patagonie, j’ai été subjuguée par la beauté de ce trek et l’authenticité des habitants croisés et chez lesquels j’ai pu séjourner.
Ça vous tente ? Allez, c’est parti, je vous emmène avec moi !

Le trek en quelques chiffres

Pour résumer, le trek Mestia-Ushguli c’est :

  • 4 jours de randonnée
  • 60 km de marche
  • 3 200 m de dénivelé positif
  • 2 560 m de dénivelé négatif

Mais aussi un col à 2 700 m d’altitude à passer, un petit torrent à traverser à pied (ou à cheval) et 3 nuits chez l’habitant dans des petits villages typiques de Svanétie.

Itinéraire, difficultés et variantes

Le trek se décompose en 4 étapes principales :

  • Jour 1 : Mestia – Zabeshi
  • Jour 2 : Zabeshi – Adishi
  • Jour 3 : Adishi – Iprali
  • Jour 4 : Iprali – Usghuli

Le chemin est plutôt bien indiqué dans l’ensemble : vous trouverez quelques panneaux et traces pour vous montrer la direction. Soyez attentifs car à certains endroits, le sentier est mal balisé !
Avant de partir pour ce trek, j’ai téléchargé les traces GPX sur mon téléphone pour pouvoir me repérer en cas de doutes (vous pouvez les télécharger ICI)
Comme souvent en voyage, j’utilise l’application Maps.me qui permet de se géolocaliser sans avoir de connexion à internet. Un super GPS hors ligne qui m’accompagne pendant tous mes voyages.
Ce trek ne comporte pas de grosses difficultés, seulement quelques montées un peu raides.

Variantes possibles :

  • Jour 2 : il existe 2 chemins pour rejoindre Zabeshi depuis le télésiège. La variante à l’itinéraire classique passe un peu plus haut dans la montagne. Renseignez-vous sur son état avant de l’emprunter car le chemin est parfois mal dégagé.
  • Jour 3 : ce n’est pas vraiment une variante mais plutôt un petit aller-retour jusqu’à un magnifique point de vue (depuis le col Chkhutnieri)
  • Jour 3 : vous pouvez dormir à Khalde, un peu avant Iprali. C’est ce que j’ai fait et je vous le conseille. Jolies vues sur les montagnes et plus éloigné de la route poussiéreuse qui passe dans Iprali.

randonnée mestia ushguli géorgie

Où dormir ?

La plupart des randonneurs dorment en guesthouses. C’est ce que j’ai choisi de faire car je n’avais pas de tente et aussi car les nuits sont froides fin septembre (il a très souvent gelé la nuit) !
Il est possible de porter sa tente et ainsi économiser le prix de la guesthouse. Attention, je ne sais pas si cela est autorisé de bivouaquer. Mais vous pourrez facilement demander aux guesthouses de camper dans leurs jardins.
Dans chaque village, il y a de nombreuses guesthouses. Attention, cependant le standing n’a rien à voir avec les guesthouses à Mestia ou dans les autres villes de Géorgie. Le confort est sommaire et les maisons sont très rustiques ! On se croirait revenu en France dans les années 50. Mais c’est pour moi un bon moyen de comprendre le mode de vie des locaux dans cette région.
Vous pouvez réserver à l’avance votre guesthouse (sur Booking.com ou en les contactant sur Facebook) ou en trouver une directement sur place. D’ailleurs, lorsque vous arrivez dans un village, les locaux vous demanderont régulièrement si vous avez un logement !
Si vous faites ce trek en haute-saison, il peut être plus prudent de réserver à l’avance vos hébergements (même si je suis sûre que vous trouverez toujours un toit et que les Géorgiens ne vous laisseront jamais dormir dehors) !

Mes logements : 

Mestia : Manoni’s Guesthouse
Le dortoir est trop grand et seulement une douche pour une dizaine de lits. Je ne la recommande pas forcément !

Zabeshi : Nora’s Guesthouse
Gros coup de cœur, je vous explique tout dans le récit !

Adishi : Gunter’s Guesthouse
Grande guesthouse tenue par 2 sœurs avec des chambres de 5-6 lits. Accueil top et grand jardin donnant sur la vallée

Khalde : Guest House Khalde
Très sympa et situé dans un petit village au calme. Chambre de 2 ou 3 lits

Ushguli : Old Tower Hotel Café
Gros coup de cœur, je vous explique tout dans le récit !

Conseils avant de partir

Voici quelques conseils pour réussir votre trek Mestia-Ushguli :

  • ARGENT : N’oubliez pas de retirer suffisamment de liquide car vous ne croiserez aucun distributeur à Ushguli ni dans les petits villages traversés et il est impossible de payer par carte.
  • PÉRIODE : J’ai réalisé ce trek fin septembre. C’est pour moi une période parfaite car les couleurs automnales sont absolument grandioses dans cette région. Je pense que le printemps peut également être une belle période pour réaliser cette randonnée. De plus, à ces périodes en dehors de l’été, il y a moins de touristes.
  • NOURRITURE : j’en avais acheté un peu à Mestia mais clairement il n’y a pas de vrai marché pour faire ses courses. Les guesthouses où j’ai séjourné nous ont tout le temps proposé de nous faire un petit sac de pique-nique pour vraiment pas grand chose !
  • BAGAGES : toutes les guesthouses de Mestia sont habituées à ce que les voyageurs partent faire ce trek. Prévoyez donc un deuxième sac et vous pourrez ainsi laisser une partie de vos affaires non nécessaires dans votre auberge.

Récit de mes 4 jours de trek :

Jour 1 : Mestia – Zabeshi

Après un copieux petit-déjeuner à Mestia, il est temps de partir pour le premier jour de randonnée de ce trek qui s’annonce merveilleux.
Le chemin monte au-dessus de Mestia permettant d’avoir un magnifique panorama sur les sommets entourant la ville.

depart mestia trek svanetie georgie
depart mestia jour 1 trek mestia ushguli
vue vallee mestia caucase georgie

Comme ce trek est réputé pour être l’un des plus beaux de Géorgie, je ne suis pas seule sur le sentier. On est fin septembre et les couleurs automnales sont déjà bien présentes, pour mon plus grand bonheur. Et dire qu’avant je n’aimais pas l’automne ! Et je peux vous l’avouer, c’est d’ailleurs ce trek qui m’a fait aimer cette saison et qui m’a décidé à quitter Paris et ma Bourgogne natale pour aller vivre à la montagne !

Je fais ma première pause de la rando au point culminant de la journée, après cette longue montée et avant de basculer dans l’autre vallée. La vue sur cette nouvelle vallée qui s’ouvre à moi est vraiment chouette. On y aperçoit quelques villages avec leurs tours si typiques de cette région, la Svanétie.

Ces tours ont été construites pour la plupart, il y a 1 000 ans, avec une hauteur moyenne de 20 mètres. Le bas, plus large, servait d’habitation alors que le sommet, plus étroit, comportait une plate-forme de défense. Aujourd’hui, dans quasi tous les villages de la région, il subsiste de nombreuses tours, en plus ou moins bon état.

Après une bonne petite pause gourmande, je commence la descente. Par endroit, le chemin n’est pas très bien indiqué, mais grâce au tracé GPS, j’arrive à ne pas me perdre. Le sentier traverse plusieurs villages où les vaches, les cochons et les chèvres vivent en liberté totale…

Il est tout à fait possible de faire quelques détours pour aller s’y balader.
Le chemin longe ensuite un long moment un torrent d’une belle couleur turquoise avant d’arriver vers un petit lac. Le cadre est incroyable ! Il fallait donc absolument que je sorte le drone pour survoler ce paysage atypique.

L’arrivée au village de Zabeshi est grandiose : les couleurs d’automne sont flamboyantes et le village est entouré de montagnes. C’est vraiment incroyable ! Sur les conseils d’une française croisée la veille en randonnée, j’ai réservé une chambre chez Nora, une guesthouse tenue par une petite mamie apparemment adorable. Je galère à trouver la maison mais un jeune garçon de 12 ans vivant dans le village et qui parle un super anglais, m’accompagne pour trouver le chemin.

Nora m’accueille chaleureusement. Elle ne parle pas du tout anglais mais on arrive à se comprendre. Vous savez, ces moments uniques en voyage où on arrive à se comprendre avec un simple regard ou grâce au langage des mains ! Je fais connaissance avec un couple de néerlandais, Raymond et Anne, qui dorment ici cette nuit. La maison de Nora est tellement typique. Elle a aménagé sa propre maison pour recevoir des touristes. On doit même traverser sa chambre pour aller dans la salle à manger et dans les chambres ! Nora m’offre un thé et un petit goûter.

Il est encore tôt, je ressors donc me balader dans le village avant que le soleil ne se couche. Le village est vraiment mignon et surtout tellement typique, je vous conseille vraiment de prendre le temps de vous y balader ! J’admire le soleil se coucher puis rentre vite au chaud car la température baisse très vite à cette période.

Je partage le bon et copieux dîner cuisiné par Nora avec Raymond et Anne. Au menu : pâtes, salade de tomates, pommes de terre, soupe, khatchapouri (sorte de pizza au fromage servie à quasi tous les repas en Géorgie). Et quel dîner ! Il y a eu une coupure d’électricité dans le village, du coup on dîne à la lueur des bougies. On se croirait vraiment revenu 50 ans en arrière.
Après le dîner, je décide de sortir voir les étoiles. Et quelle claque ! Le ciel est juste… grandiose ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien vu la voie lactée et autant d’étoiles. Je vous conseille vraiment de prendre le temps de ressortir ! Et si vous êtes vraiment calé en astrophotographie, pas comme moi, vous pourrez faire des photos incroyables.

diner zabeshi trek mestia ushguli

JOUR 2 : ZABESHI- ADISHI

Nora nous a préparé un petit lunch bag pour notre pique-nique et elle nous a même préparé nos chaussures, alignées dehors, pour qu’on soit prêt à partir. Une très belle rencontre qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.

Après un petit-déjeuner copieux, il est temps de partir pour ce deuxième jour de randonnée. Le chemin, encore à l’ombre, monte directement au-dessus du village. Dès que le soleil se montre, on peut enfin quitter les pulls et marcher en short et T-shirt. Mais par endroit, l’herbe et les ruisseaux sont encore bien gelés.

Comme d’habitude, le chemin est sublime et les sommets enneigés se dévoilent au fur et à mesure que je prends de l’altitude. Petite pause dans la montée à mi-chemin. J’en profite pour faire connaissance avec une chinoise et des israéliens. Au point culminant de la randonnée, je me retrouve sous un télésiège. Cette montagne est donc une piste de ski en hiver. Ça doit être clairement génial de skier avec cette vue !

A cet endroit, deux itinéraires sont possibles : le chemin normal et un chemin un peu plus haut qui permettrait d’avoir de plus beaux panoramas. Les néerlandais m’avaient conseillé de ne pas prendre cet autre chemin car soit disant pas très bien dégagé…

Pour une fois, je décide donc de jouer la carte de la sécurité. Avec mon hors piste plutôt flippant deux jours plus tôt, je préfère être prudente et raisonnable ! Pas de regrets, le chemin classique est très beau.

N’oubliez pas d’ailleurs de vous retourner régulièrement pour admirer les sommets enneigés derrière vous !

Je m’arrête à côté d’une rivière, seule, au calme, pour manger mon pique-nique. Tout le monde s’est arrêté plus haut, dans le seul café de la montagne, je suis donc peinarde ! En randonnée, j’aime clairement ma tranquillité et être dans la nature plutôt que de m’arrêter dans ce café où tout le monde s’arrête et qui est donc bruyant.
Après le pique-nique, il me reste environ une heure de marche.

J’arrive alors à Adishi à 15h. Le chemin qui arrive au village est vraiment chouette et permet d’avoir une vue plongeante sur le village. Je file à la guesthouse que j’ai réservée et bois une bière dans le grand jardin, au soleil.

Je fais connaissance avec les randonneurs qui dorment là ce soir et avec qui je partagerai le dîner ! Je retrouve même les néerlandais de la veille qui ont finalement pris le chemin du dessus (l’itinéraire bis) alors qu’ils me l’avaient déconseillé !

Je ressors pour me balader dans les quelques ruelles du village. Beaucoup de maisons sont abandonnées mais d’autres sont habitées ou transformées pour accueillir les randonneurs. Je visite le cimetière (bizarre d’écrire ça !) mais ce que j’y ai découvert est plutôt original. Les tombes sont souvent décorées avec un portrait coloré gravé sur la pierre et les offrandes ne sont autres que… des bouteilles d’alcool !

Une fois le soleil couché, c’est l’heure du dîner. On est 15 autour de la table, dans la cuisine ! Le dîner est préparé par les 2 sœurs qui gèrent la maison. Encore une fois, c’est un repas copieux avec de nombreux plats à partager : une purée comme une sorte d’aligot, de la polenta, du fromage, des khatchapouris, de la salade de betterave, une soupe…

Quelques coupures d’électricité pimentent la soirée mais tout revient ensuite à la normale. Comme tout repas typique en Géorgie, on finit par un petit shooter d’alcool. Dans la plupart des cas on sert de la tchatcha, l’alcool local à base de raisin mais ce soir, nous avons droit à un alcool local vraiment trop fort et avec un goût très très spécial.

Après le dîner, on commence à chanter avec un guide local qui mange avec nous. Il nous fait chanter des chansons géorgiennes et même une chanson africaine (que je connaissais). Un super moment ! On réalise ensuite qu’un des convives qui était autour de la table est un grand chef, connu mondialement : René Redzepi, un chef danois qui gère le meilleur restaurant du monde selon un magazine anglais.

diner gunter guesthouse adishi

JOUR 3 : ADISHI – KHALDE

Pour moi, comme pour beaucoup, c’est la plus belle journée de ces quatre jours de trek. Le début de la randonnée commence en longeant la rivière et s’enfonce petit à petit dans la vallée en direction des glaciers.

Je randonne aujourd’hui avec Jessie, une jeune australo-polonaise rencontrée la veille et avec qui j’ai tout de suite eu un super bon feeling. Elle est passionnée de photographie, comme moi. J’en profite donc pour lui demander de prendre quelques photos de moi devant les magnifiques paysages de la journée. Pour une fois que j’ai quelqu’un qui peut prendre de jolies photos, autant en profiter ! C’est tellement rare (et si toi aussi qui me lis, tu voyages souvent seul, tu dois tout à fait comprendre ça ! Même si maintenant, je suis plutôt rodée pour me prendre en photo seule !)

Après avoir longé un bon moment la rivière, il est temps de la traverser. Deux options : traverser à pied ou à cheval.
Des locaux louent leurs services pour traverser la rivière à dos de cheval. Le coût est de 5 euros pour seulement 2 minutes de traversée.
On décide de passer à pied, en enlevant nos chaussures. La rivière descend tout droit du glacier et l’eau est donc glaciale. Nous avons de la chance car il y a peu de courant ces jours-ci et beaucoup moins de profondeur que la normale.

Après le passage de la rivière, commence enfin la longue montée vers le col, qu’on redoutait. Le chemin est raide mais le paysage est incroyable. Lorsqu’on se retourne, la vue sur le glacier est superbe.

Arrivée au col de Chkhutnieri à 2 700 m d’altitude, le panorama est époustouflant sur la vallée d’Adishi et les sommets enneigés autour.

Petit conseil : une fois au col, continuez de monter sur la colline à gauche. Vous arriverez à un point de vue face à 5 glaciers. La plupart des randonneurs laissent leur gros sac au col pour faire l’aller‑retour un peu plus léger jusque là-haut !

trek mestia ushguli jour 3

Nous avions pris notre pique-nique pour manger face à ce point de vue de folie.

D’ailleurs, pendant ce trek, vous croiserez de nombreux chiens errants, très gentils. Et là-haut, j’y ai retrouvé un chien avec qui j’avais marché plusieurs heures le premier jour ! Il a dû continuer à suivre les touristes et marcher jusqu’ici.

Une fois redescendues au col, des étoiles plein les yeux et des photos plein la carte mémoire, le chemin descend dans une autre vallée. La descente est raide et douloureuse pour les genoux mais incroyablement belle. On arrive enfin à Khalde, un minuscule village où tous mes potes de randonnée ont réservé. Je n’ai rien réservé car c’était complet sur internet mais au final, ouf, ils ont une place pour moi.

Normalement, cette troisième étape se termine un peu plus bas dans la vallée mais je ne regrette pas de m’être arrêtée ici : une meilleure vue sur les montagnes et plus bas, le village est au bord d’une route poussiéreuse !
L’accueil est toujours aussi sympa de la part des propriétaires. On a bien mérité une bonne bière en terrasse au soleil. En plus, on dit que c’est bon pour les courbatures non ?

On regarde le soleil se coucher et colorer les sommets enneigés d’une couleur orangée. Après un dîner toujours aussi copieux, on file se coucher. Demain, c’est la dernière journée. Un sentiment de nostalgie et d’euphorie se mélangent.

JOUR 4 : KHALDE – USHGULI

Après le meilleur petit-déjeuner de ce trek, je pars avec Jessie et les néerlandais. On fera toute cette dernière étape ensemble. L’ancien itinéraire passe par une route poussiéreuse empruntée par les voitures. Un nouveau sentier a donc été tracé un peu plus haut dans les montagnes pour éviter la route. On suit donc ce chemin : très joli, il surplombe la vallée avec même un petit air de canyon.

Après avoir sillonné un long moment le long de la montagne, le chemin descend tranquillement vers la vallée d’Ushguli. On passe d’abord par un autre village où une petite mamie vend du sel aux épices. Je lui en achète un sachet, elle est bien trop mignonne !

On fête notre arrivée à Ushguli en buvant une bonne bière dans un café ! Le gérant nous offre même des shooters de cognac. J’en prends 2. C’est vraiment pas mauvais, j’ai bien fait de goûter en Arménie ! Puis nos chemins se séparent : les néerlandais repartent en direction de Mestia tandis que je reste avec Jessie à Ushguli.

Petit conseil : la plupart des touristes ne restent pas à Ushguli ou viennent à la journée. Je vous conseille vraiment d’y dormir. Le paysage est incroyable et il n’y a personne le matin et le soir ! En plus, c’est un bon point de départ pour faire de jolies randonnées à la journée !

On part à la recherche de l’hôtel que j’avais repéré sur Booking. L’accueil est super sympa, comme toujours. On a une grande chambre que pour nous 2.

Je ressors seule me balader dans le village pour faire quelques photos. C’est vraiment magnifique avec les immenses sommets enneigés dans le fond et les tours typiques de Svanétie. Je prends des dizaines de photos. La lumière de fin de journée est magnifique.

En rentrant à la guesthouse, je demande aux propriétaires s’il est possible de grimper au sommet de la tour accolée à la maison. Et ils ont accepté ! Une chance unique de pouvoir visiter cet emblème de la région et découvrir la vue de là-haut… la suite, dans mon article dédié à Ushguli !


Trek réalisé du 30 septembre au 3 octobre 2019